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lice [1]

nf (li-s')
  • 1Lieu préparé pour les courses, les combats, les tournois. Il suffit qu'une fois il entre dans la lice. [Corneille, Le Cid] Sire, à tout combattant la lice était ouverte. [Corneille Th. Geôlier de soi-même, II, 3] Une grande lice, bordée d'amphithéâtres magnifiquement ornés, fut formée à quelques lieues de la ville. [Voltaire, Zadig, ou La destinée] Déjà la lice est ouverte ; Les clercs en ont fait le tour ; La bannière blanche et verte Flotte au front de chaque tour. [Hugo, Odes et ballades]
  • 2 Fig. Il se dit en parlant de discussions publiques, soit de vive voix, soit par écrit, ou de contestations publiques. Il a fui honteusement la lice. Non pour entrer en lice contre personne. [Pascal, Les provinciales] En faisant courir la même lice à tant de prétendants. [Rousseau, Essai sur l'origine des langues où il est traité de la mélodie et de l'imitation musicale]
  • 3Il se dit aussi des lieux où il y a, en quelque sorte, joute de parole. Le barreau est une lice ouverte à l'éloquence.
  • 4 Terme de charpente. Pièce de bois assemblée horizontalement dans les poteaux d'une barrière d'appui au pourtour d'une cour.
  • 5Garde-fous d'un pont de bois.

    Barrière qui borde la carrière d'un manége.

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1.
4Nom donné à certains caveaux chantants. Membre de ces bas caveaux qu'on appelle des lices, il connaissait tous les airs, toutes les chansons, et il chantait sans se lasser. [Mm. de Goncourt, Germinie Lacerteux, ch. XLIX]
5Dans la fortification du moyen âge, espace libre laissé entre l'enceinte extérieure et l'enceinte intérieure.
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